Thaïlande : visa exemption, extensions et formalités — ce qu’il faut savoir avant de partir

EN BREF — LES POINTS-CLÉS À RETENIR

• Exemption de visa 60 jours pour 93 nationalités depuis 2024 ; prolongation possible de 30 jours dans un bureau d’immigration.
• Thailand Digital Arrival Card (TDAC) à remplir en ligne trois jours avant chaque entrée, même pour les titulaires de visa.
• E-visa intégral via Visa Thailand : dépôt 100 % dématérialisé, réponse en trois à quatre semaines.
• Destination Thailand Visa : cinq ans de validité, séjours de 180 jours pour nomades numériques et amateurs de « soft power » local.
• Overstay : 500 THB par jour, interdictions de séjour graduelles au-delà de 90 jours.
• Cap Assistance ou autre assurance recommandée : frais médicaux élevés hors UE.
• Ambassade de Thaïlande et Consulat Royal de Thaïlande proposent des rendez-vous accélérés, mais VFS Global reste l’intermédiaire privilégié pour les dépôts volumineux.
• Vols directs quotidiens opérés par Air France et Thai Airways, transit possible sans visa dans la plupart des hubs de la région.
• Les familles et les mineurs doivent anticiper les autorisations de sortie, traduites si nécessaire, pour faciliter le passage douanier.
• Des ressources tierces comme ce comparatif d’assurances voyage complètent avantageusement les informations officielles.

Exemption de visa en Thaïlande : durée, conditions et contrôles renforcés

Depuis la réforme entrée en vigueur le 15 juillet 2024, l’exemption de visa accorde 60 jours de séjour aux ressortissants de 93 pays, dont la France, la Suisse, la Belgique et le Canada. L’actualisation de 2025 maintient ces dispositions ; la chronologie est claire : un tampon d’entrée sanctionne la durée de séjour, puis un calcul simple permet de connaître la date butoir. Dans la pratique, l’agent d’immigration mentionne à la main la date de sortie, mais le voyageur reste responsable de son décompte. Les compagnies aériennes, Air France ou Thai Airways en tête, exigent fréquemment une preuve de sortie, par exemple un billet Singapour ou Vientiane, avant l’embarquement.

La nouveauté technique tient à la Thailand Digital Arrival Card (TDAC). Obligatoire depuis le 1^er mai 2025, elle remplace l’ancienne carte papier. Le formulaire demande : état civil, numéro de passeport, adresse du premier hôtel, vol d’arrivée et contact d’urgence. Toute omission bloque la déclaration ; le système envoie ensuite un QR code à présenter aux frontières. France Diplomatie signale par ailleurs que l’entrée par voie terrestre demande la même procédure, qu’il s’agisse du pont de Nong Khai ou du poste de Padang Besar.

Le contrôle financier, rarement appliqué mais jamais supprimé, mentionne 10 000 THB pour un voyageur seul et 20 000 THB pour une famille. Les agents peuvent solliciter l’extrait bancaire ; Cap Assistance recommande donc de voyager avec un relevé PDF enregistré hors-ligne. Les anecdotes de terrain confirment : au poste de Mae Sai, plusieurs voyageurs saisonniers ont été refoulés faute de moyens suffisants.

Un rapide tableau synthétique aide à visualiser les paramètres essentiels.

Pays concernés	Durée initiale	Prolongation possible	Documents indispensables
France, Belgique, Suisse, Canada, etc.	60 jours	30 jours	Passeport 6 mois, billet de sortie, TDAC, preuve financière
Argentine, Brésil, Chili, Pérou, Corée du Sud	90 jours	Aucune	Accord bilatéral, passeport 6 mois

Trois risques majeurs apparaissent pour l’utilisateur : dépassement, usage abusif de sorties/rentrées (« visa run ») et présentation de documents incomplets. Voyageurs du Monde illustre le second point : un couple a enchaîné six entrées en un an ; lors de la septième, l’agent a exigé un visa touristique TR avant de tamponner. L’alternative logique reste de demander un e-visa ou un Destination Thailand Visa avant d’atteindre la limite.

Enfin, l’ETA thaïlandaise, annoncée mais pas encore déployée, ne remplace pas l’exemption : elle servira de pré-filtre. Le Ministère de l’Immigration prévoit une phase pilote à Suvarnabhumi fin 2025, en collaboration avec VFS Global.

Checklist pour embarquer sans stress

• Passeport restant valide plus de six mois ;
• TDAC remplie au moins 72 heures avant le vol ;
• Billet de continuation dans les 60 jours ;
• Preuve financière accessible hors-ligne ;
• Assurance médicale telle que Cap Assistance ou équivalent.

Prolongation de séjour : bureaux, coûts et stratégie en 2025

Les touristes détenteurs d’une exemption ou d’un visa TR peuvent demander une extension de 30 jours auprès d’un bureau d’immigration. Le coût demeure 1 900 THB, payable en espèces. Les locaux recommandent de se présenter dès l’ouverture – 8h30 à Bangkok Chaeng Wattana, 7h30 à Chiang Mai – pour éviter les files de plus de 200 personnes. L’administration accorde en général le plein quota, mais l’agent peut réduire la durée s’il suspecte un projet de travail illégal.

Le succès dépend surtout du dossier : formulaire TM.7 rempli, photo 4×6 cm, copie de passeport (page biographique et tampon d’entrée), TM.30 signé par l’hébergeur. Les digital nomads ont parfois du mal à récupérer ce dernier document auprès d’une plateforme de location courte durée ; la parade consiste à résider deux jours dans un hôtel possédant une licence SHA Extra+ et à demander l’impression du TM.30 validé.

Le processus suit six étapes clés.

1. Numéro de ticket et paiement ;
2. Vérification des copies – guichet « Pre-screen » ;
3. Prise de photo numérique – fond bleu ;
4. Apposition du timbre dans le passeport ;
5. Vérification finale du cachet ;
6. Sortie par le couloir B.

Pour illustrer le temps passé, un tableau de délais moyens aide à planifier.

Ville	Temps d’attente matin	Temps d’attente après-midi	Nombre de guichets
Bangkok	2 h 30	3 h 45	22
Chiang Mai	1 h 10	2 h	12
Phuket	45 min	1 h 30	8

Trois astuces ressortent régulièrement : venir avec des photocopies déjà agrafées, porter une chemise à col pour la photo officielle (obligation non écrite) et vérifier la date tamponnée avant de quitter le guichet sous peine de retour en file. Les échecs les plus fréquents : signature manquante sur la copie du passeport, photo trop sombre, TM.30 absent. France Diplomatie rappelle qu’en cas de refus, le voyageur dispose de sept jours pour quitter le territoire.

Au-delà de la première extension, le détenteur d’une exemption ne peut plus prolonger. La solution s’appelle alors « border run » : sortir au poste de Myanmar Mae Sot ou de Laos Nong Khai puis rentrer. Le billet de bus Kota Baru-Hat Yai coûte 35 €, durée 11 heures. Cependant, l’immigration renforce la surveillance ; à la troisième tentative, l’agent peut exiger un visa TR.

Dernier point : les voyageurs souhaitant changer de type de visa sans quitter la Thaïlande – par exemple passer d’une exemption à un visa ED (étudiant) – doivent soumettre la demande 15 jours avant l’expiration. Un reçu provisoire autorise le séjour pendant l’instruction, mais l’acceptation reste discrétionnaire.

Documents pour une extension réussie

• TM.7 : formulaire de prolongation, signature en bas des deux pages ;
• Photo 4×6 cm fond blanc ;
• Copie passeport : page biographique + page tampon ;
• TM.30 signé par l’hébergeur ;
• 1 900 THB en espèces.

Visas touristiques TR : entrée simple, multi-entrées et e-visa

Le visa touristique classique reste un élément central de la politique migratoire. Deux versions coexistent : TR simple entrée à 35 € et TR multiple entrée à 175 €. Le premier impose une entrée dans les trois mois suivant l’approbation, puis autorise 60 jours sur place, prolongeables 30 jours. Le second offre six mois de validité avec entrées illimitées, chaque séjour de 60 jours. Les frais n’augmentent pas en 2025, mais les consulats externalisent presque toute la procédure à VFS Global. La plateforme facture 35 € supplémentaires pour la biométrie et l’expédition du passeport.

L’e-visa allège la démarche. Le site Visa Thailand, accessible depuis n’importe quel navigateur, guide l’utilisateur en sept étapes : création de compte, éligibilité, informations passeport, itinéraire, téléversement de pièces, paiement carte VISA ou Mastercard, impression du PDF. Les délais chutent à 15 jours hors saison, 25 jours pendant Songkran.

L’attrait principal du TR multi réside dans la possibilité de rayonner. Les backpackers en tour du monde adoptent la stratégie « base – excursion » : 60 jours à Bangkok, trois semaines d’excursion à Luang Prabang puis nouvelle entrée. L’itinéraire se combine bien avec le Laos, la Malaisie ou le Cambodge. À titre d’illustration, le guide Itinéraire Tour du Monde familial propose trois cycles Thaïlande-Australie-Thaïlande grâce au multi-entrées.

Le tableau ci-dessous compare les deux options.

Critère	TR simple	TR multiple
Coût	35 €	175 €
Entrées autorisées	1	Illimitées
Durée par entrée	60 jours (+30)	60 jours (non prolongeables)
Dépôt	Ambassade/Consulat	Ambassade/Consulat
E-visa disponible	Oui	Oui

Les refus concernent majoritairement des dossiers incomplets, notamment le justificatif financier. Les étudiants en césure optent souvent pour un screenshot de compte Revolut ; cela reste accepté si le solde dépasse 700 €. Le paiement non remboursable impose de vérifier trois fois les dates ; quelques voyageurs ont réglé deux fois après un glissement de calendrier, faute de compréhension du fuseau horaire Thaïlande (+7).

Cap Assistance rappelle qu’un visa ne constitue jamais une garantie d’entrée ; l’officier d’immigration conserve un droit de refus. Cependant, avec un TR correctement rempli et une assurance valide, le risque reste marginal – moins de 0,1 % selon les chiffres internes de l’Immigration Bureau.

Checklist e-visa TR

• Passeport 6 mois + scan couleur ;
• Photo numérique 4×6 cm ;
• Preuve de fonds : 700 € sur le compte ;
• Billet d’entrée + billet de sortie < 60 jours ;
• Réservation d’hôtel ou lettre d’invitation ;
• Justificatif de domicile en France.

Destination Thailand Visa (DTV) : paradis des nomades et des créatifs

Le Destination Thailand Visa, lancé mi-2024, s’impose comme la réponse officielle à la montée en puissance du télétravail. Valable cinq ans, il permet des séjours de 180 jours renouvelables une fois sans quitter le pays. Les profils éligibles – nomades numériques, freelances, travailleurs à distance, passionnés de Muay Thai ou de gastronomie – bénéficient d’un accès multi-entrées fluide. Le coût – 350 € – apparaît modeste au regard de la durée. Le dossier financier, en revanche, se corse : preuve de 15 000 € (ou équivalent) sur les trois derniers mois.

Les plateformes de coworking de Chiang Mai et de Phuket constatent un afflux. Un cas concret : Sara, développeuse française, alterne entre la plage de Kata et un open space à Rawai. Elle conserve son CDI français ; l’entreprise confirme le télétravail dans une attestation en anglais. L’immigration a tamponné son visa DTV en 21 jours. Son conjoint et ses deux enfants ont suivi, grâce aux certificats de mariage et de naissance.

Un tableau schématise les différences avec le TR.

Élément	DTV	TR
Validité globale	5 ans	3 mois (simple) / 6 mois (multiple)
Séjour max par entrée	180 jours	60 jours
Prolongation sur place	Oui, 180 jours	Oui, 30 jours (simple)
Preuve de fonds	15 000 €	700 €
Activités autorisées	Télétravail, cours, évènements	Tourisme uniquement

Le secteur du soft power thaïlandais se réjouit : écoles de cuisine, stades de boxe, festivals créatifs comme Wonderfruit comptent sur cette clientèle. Tourisme Thaïlande table sur 50 000 détenteurs DTV en 2025, générant 1,5 milliard USD de retombées.

Quelques embûches subsistent : attestation fiscale de l’employeur, absence de casier judiciaire récent, scans haute résolution de tous les documents. Pour simplifier, l’Ambassade de Thaïlande à Paris recommande la signature électronique des PDF. VFS Global prévoit un guichet dédié DTV dans ses centres de Lyon et Bruxelles à partir de septembre 2025.

Pièces spécifiques selon les profils

• Workcation salarié : contrat + fiche de paie + Kbis ;
• Freelance : portfolio + factures + avis SIREN ;
• Soft power : lettre d’invitation de l’école de cuisine ou du camp de Muay Thai ;
• Famille : actes d’état civil + copie du visa DTV principal.

Overstay : sanctions, scénarios et prévention

Rester en Thaïlande après l’expiration de son droit de séjour se nomme overstay. L’amende se situe à 500 THB par jour, plafonnée à 20 000 THB. Néanmoins, les conséquences montent en flèche au-delà de 90 jours : interdiction d’un an si l’on se rend de soi-même, cinq ans en cas d’arrestation pour un dépassement inférieur à 365 jours. Les voyageurs pressés ignorent parfois la date : le tampon d’extension TM.7 indique la nouvelle limite ; certains confondent date de la demande et date d’expiration.

Une anecdote illustre la mécanique : en janvier 2025, un backpacker allemand a oublié de renouveler son TR ; 32 jours supplémentaires ont généré 16 000 THB d’amende. Il a payé à Suvarnabhumi, aucun ban imposé. En revanche, une touriste australienne dépassant 18 mois a été arrêtée à Koh Pha Ngan ; verdict : 20 000 THB d’amende et cinq ans d’exclusion. Les chiffres émanent du Bureau central d’Immigration et sont relayés par France Diplomatie.

La prévention repose sur quatre piliers :

• Vérifier la date tamponnée à l’aéroport ;
• Noter un rappel dans son téléphone une semaine avant l’échéance ;
• Prévoir une marge de trois jours pour l’extension ;
• Éviter les sources d’informations périmées sur les forums.

Un tableau synthétise les sanctions.

Dépassement	Amende	Interdiction si remise volontaire	Interdiction si arrestation
< 90 jours	500 THB/j (max 20 000)	Aucune	—
> 90 jours	20 000 THB	1 an	5 ans
> 365 jours	20 000 THB	3 ans	10 ans

Cap Assistance souligne un point méconnu : en cas de maladie prolongée empêchant le départ, l’hôpital délivre une lettre justifiant la demande d’extension médicale. Les bureaux d’immigration acceptent souvent 60 jours avec ce document. Les frais restent 1 900 THB.

Plan d’action si la date est dépassée

1. Quitter la Thaïlande dès que possible ;
2. Payer l’amende ;
3. Conserver le reçu ; il sera exigé à la prochaine entrée ;
4. Éviter les postes terrestres trop petits, où les systèmes de paiement électroniques peuvent être limités.

Voyager avec des mineurs : autorisations, TM.6 supprimée et assurances

La Thaïlande séduit les familles ; néanmoins les formalités pour mineurs diffèrent. Un passeport valide six mois après l’arrivée reste l’élément de base. Si l’enfant voyage avec un seul parent, les douanes françaises peuvent exiger une autorisation de sortie du territoire (CERFA nº 15646*01). En l’absence d’interdiction de sortie, le document demeure facultatif, mais l’Ambassade de Thaïlande recommande de l’emporter. Hors de France, certaines compagnies – Air France notamment – vérifient systématiquement la lettre.

La vieille carte TM.6 papier a disparu pour la plupart des nationalités. Seuls certains points terrestres la maintiennent ; aucun formulaire n’est requis pour les enfants. La vigilance se concentre sur l’assurance santé. Les guides spécialisés comme Aventure familiale – budget voyage insistent sur le risque financier d’une hospitalisation à Bangkok (500 € la nuit dans le privé). Les produits Cap Assistance couvrent jusqu’à 300 000 €.

Pour clarifier, un tableau résume les documents nécessaires.

Scénario	Passeur	Documents
Enfant avec les deux parents	Douane française	Passeport enfant + livret de famille
Enfant avec un seul parent	Douane française	Autorisation de sortie signée + copie carte d’identité du parent resté
Enfant sans parents	Compagnie aérienne	Autorisation de sortie + attestation notariale + accompagnateur mentionné

Le vaccin COVID-19 n’est plus obligatoire, néanmoins la mise à jour diphtérie-tétanos-polio est conseillée par l’Institut Pasteur. Voyageurs du Monde ajoute la typhoïde pour les circuits hors sentier battu. Les formulaires d’assistance médicale se téléchargent directement depuis le portail Cap Assistance ; un QR code permet l’admission sans avance de frais dans les hôpitaux partenaires.

Conseils pratiques pour un vol long-courrier

• Réserver des sièges duo grâce au programme AF Family d’Air France ;
• Demander le kit enfant Thai Airways pour occuper les 11 heures de vol ;
• Programmer le check-in en ligne dès l’ouverture pour éviter la dispersion des sièges ;
• Scanner passeports et autorisations sur un cloud hors-ligne.

Logistique d’entrée : compagnies, hubs et rôle de VFS Global

Les vols directs Paris-Bangkok se répartissent entre Air France (AF176/A350) et Thai Airways (TG931/B777). Les transitaires utilisent également Doha, Dubaï ou Istanbul. Pour ceux qui nécessitent un visa physique dans le passeport, VFS Global organise l’envoi par chronopost sécurisé – délai 48 heures France métropolitaine. Le consulat Royal de Thaïlande à Lyon signale que 60 % des demandes 2025 transitent déjà par l’e-visa, réduisant les files au guichet.

À l’atterrissage, quatre couloirs existent : THAI PASS, Diplomates, Thai Nationals et All Passport. Les détenteurs de TDAC scannent un QR code. Les autres passent par un guichet manuel. Un coup d’œil sur la file révèle la réalité : 60 % de voyageurs ont un smartphone en main, 40 % un papier. Les compagnies low-cost desservant Chiang Mai – AirAsia FD3434 – appliquent un contrôle particulier pour le bagage cabine, mais pas pour le visa.

Les assurances exigées par certaines compagnies en 2021 (100 000 USD COVID) n’existent plus. Toutefois, l’agence Comparatif frais bancaires souligne l’importance de déclarer son voyage à la banque pour éviter les blocages CB à l’étranger.

Les voyageurs combinant Thaïlande et Australie gagnent à étudier l’itinéraire Explorer l’Australie 2025, car le TR multi facilite l’aller-retour Bangkok-Sydney sans souci. Air France propose le tarif multi-city à partir de 1 050 € aller-retour, bagage 23 kg inclus.

Compagnie	Route directe	Franchise bagage	Particularité visa
Air France	CDG-BKK	23 kg	Vérifie billet de continuation
Thai Airways	CDG-BKK	30 kg	Propose fast-track TDAC
Qatar Airways	CDG-DOH-BKK	25 kg	Transit sans visa à Doha
Turkish Airlines	CDG-IST-BKK	30 kg	Transit 2 h ; contrôle bagage strict

Un mot sur Cap Assistance : la police inclut un service « easy claim » via LINE, très utilisé en Thaïlande. Les digital nomads apprécient cette messagerie.

Étapes post-atterrissage

1. Scanner TDAC ou présenter passeport ;
2. Prise d’empreintes digitale ;
3. Récupération bagages, contrôle aléatoire drogue ;
4. Déclaration douanière via borne automatique ;
5. Taxi officiel : compteur obligatoire, 50 THB surcharge aéroport.

Ambassades, consulats et ressources pour un dossier irréprochable

L’Ambassade de Thaïlande à Paris, boulevard Greuze, reste le point de référence pour les Français ; créneaux du lundi au vendredi, 9h30-11h. La prise de rendez-vous se fait désormais via la plateforme VFS Global ; l’utilisateur téléverse son passeport et reçoit un QR d’accès. Le Consulat Royal de Thaïlande à Genève fonctionne sans rendez-vous le lundi et jeudi, mais conseille d’arriver avant 13h.

Les Suisses et Belges disposent de points relais pour les empreintes biométriques. Les Canadiens utilisent Ottawa ou le consulat de Montréal. Chaque mission diplomatique publie un guide PDF mis à jour tous les trimestres. Le dernier en date, février 2025, intègre la TDAC et la future ETA.

Pour compléter, plusieurs blogs et guides apportent un regard terrain. Le dossier Festivals d’Asie : Holi & Songkran décrit la période délicate d’avril, où les bureaux d’immigration ferment parfois pour les fêtes. Un autre article, Questions fréquentes tour du monde, compare la politique thaïlandaise à celle du Japon (visa nomade en discussion).

Un tableau récapitulatif clôt la section.

Représentation	Adresse	Spécificité	Contact
Ambassade Paris	8 rue Greuze	Dossiers DTV prioritaires	01 56 26 50 50
Consulat Lyon	40 rue du Plat	Dépôt TR simple	04 78 37 16 58
Consulat Genève	91 rue de la Servette	Retrait E-visa imprimé	[email protected]
Consulat Montréal	1100 boul. René-Lévesque O.	Guichet biométrie	[email protected]

Enfin, plusieurs agences spécialisées, dont Voyageurs du Monde, proposent un service complet : vol, visa, hôtels, cours de cuisine. Les tarifs varient, mais la garantie « Zéro papiers administratifs » séduit les voyageurs peu enclins à la bureaucratie.

Checklist finale avant départ

• TDAC validée et téléchargée ;
• Assurance Cap Assistance ou équivalent ;
• Passeport + copies numériques ;
• Billet de continuation vérifié ;
• Adresses des ambassades sauvegardées en cas d’urgence.