En bref – Du 1er juillet au 25 août, l’opération Croquez Le Monde revient pour une saison 2 haute en couleur : trois burgers exclusifs, des frites revisitées, des boissons tropicales et des desserts mangue. Chaque recette rend hommage à un pays différent et promet un voyage sensoriel sans quitter la France. Nouveauté 2025 : une sauce signature et un filet de crevette croustillant, preuve que l’enseigne mise sur l’exploration permanente des goûts. Préparez-vous à une véritable aventure culinaire où culture et gastronomie s’entremêlent.
Un passeport gourmand : les coulisses de Croquez Le Monde saison 2
L’évasion commence dès l’entrée dans le restaurant : affiches colorées, bornes interactives et bande-son dépaysante installent une atmosphère de terminal d’aéroport. L’opération Croquez Le Monde s’appuie sur un principe simple : inviter les convives à tamponner un “passeport” gustatif en goûtant des recettes inspirées de huit destinations. Après le succès record de 2024 – plus de dix-huit millions de menus écoulés en huit semaines – la saison 2 relève le défi d’un public plus curieux, avide de découvertes. Les équipes de McDonald’s France ont ainsi travaillé avec des chefs consultants basés à Montréal, Tokyo et Séville afin de capter l’ADN des cuisines locales sans heurter les papilles familiales.
Cette année, la sélection se veut plus audacieuse, mais toujours accessible. Un exemple marquant : le Shrimp Filet, galette panée à la crevette, clin d’œil direct aux stalls de rue thaïlandais. Son développement a demandé dix-sept prototypes : l’objectif était d’obtenir un équilibre entre croustillant et moelleux sans masquer le goût iodé. Autre prouesse, la nouvelle sauce “Ranch Lime” mélange herbes mexicaines et note d’agrume, allégeant des frites au cheddar façon Québec. Chaque ingrédient a fait l’objet d’un sourcing éthique : le sirop de fleur de cerisier vient d’une coopérative de la préfecture de Shizuoka, tandis que les mangues du dessert proviennent d’exploitations certifiées Biosuisse au Pérou. Ces choix soulignent la volonté de transformer un simple encas en moment de dé découverte responsable.
L’expérience s’enrichit via un passeport digital : après chaque achat, le client scanne un QR code et reçoit un sticker virtuel. Quatre vignettes collectées débloquent un coupon pour un topping gratuit, huit donnent accès à un tirage au sort vers l’une des villes références du programme. En 2024, 120 000 voyageurs virtuels avaient rempli leur carnet ; l’ambition 2025 est d’atteindre le demi-million. Derrière cette mécanique ludique se cache une stratégie assumée : prolonger le temps de contact avec la marque en jouant sur la gamification, clé pour fidéliser la génération Z, friande d’aventures interactives.
Signalons enfin l’engagement RSE renforcé : packagings issus de fibres recyclées, diminution de 12 % du plastique sur les couvercles de boisson et affichage de l’empreinte carbone estimée de chaque menu. Au-delà du discours, ces actions ancrent le programme dans une logique de voyage responsable, accentuant la cohérence entre goût et valeurs. À l’heure où le tourisme repense son impact, goûter le monde depuis son quartier apparaît comme une alternative séduisante.
Trois burgers inédits : faire le tour du globe en trois bouchées
Le cœur de l’opération repose sur un trio de sandwiches étudiés pour symboliser trois continents. Premier arrêt : le “Tokyo Delight”. Pain brioché légèrement bruni au mirin, steak haché 100 % français nappé de sauce teriyaki et copeaux de nori grillé. Des rondelles de concombre mariné apportent le fameux croquant japonais. Les test panels internes révélaient un taux de satisfaction de 92 %, notamment grâce au contraste sucré-salé rarement proposé sous un logo aux arches d’or. L’ajout d’une pointe de wasabi dans la mayonnaise se veut discret : juste assez pour rappeler la culture nippone sans provoquer de larmes aux palais sensibles.
Cap ensuite sur l’Amérique latine avec le “Rio Sunset”. Ici, le spectaculaire vient d’un pain orange au jus d’annatto et d’une galette de poulet grillé saupoudrée d’épices bahianaises. Les chefs ont opté pour l’abandon du piment habanero, jugé trop explosif, au profit du jalapeño fumé. Un croustillant d’oignon rouge, du fromage coalho filant et une salsa mangue-ananas offrent un ballet de saveurs évoquant la plage d’Ipanema au crépuscule. La bande-son Samba diffusée en salle renforce la sensation d’être transporté sous les tropiques, démontrant que la mise en scène sensorielle compte autant que la recette.
Enfin, l’Europe est célébrée par le “Paris-Bari Melt”, fusion entre tradition française et audace italienne. Pain ciabatta, fondue de provolone, roquette, et sauce truffe-romarin embrassent un steak Angus maturé dix jours. Le produit se veut hommage à la route ferroviaire du même nom, reliant la capitale française aux Pouilles. Les foodies noteront l’absence de tomate : choix délibéré pour éviter un excès d’humidité dans un format à emporter. Ici, le véritable coup d’éclat est la moutarde ancienne parfumée aux olives noires, interprétation inédite de la taralli pugliese.
Au-delà des fiches techniques, chaque burger raconte une histoire. Les manuels internes des équipiers incluent des anecdotes culturelles à partager au comptoir : par exemple, la fête de la floraison des cerisiers au Japon ou le carnaval de Salvador de Bahia. Cette démarche transforme l’acte d’achat en mini-conférence informelle. Le client repart rassasié et enrichi, ce qui nourrit la promesse d’exploration chère à la marque. En parallèle, l’application McDo+ propose un filtre réalité augmentée “tour du monde” : scanner son burger déclenche l’apparition d’un monument emblématique sur l’écran. Le partage sur les réseaux devient viral, assurant à la saison 2 une visibilité organique colossale.
La rotation des stocks a posé un défi logistique majeur. Les cuisines doivent gérer trois pains spéciaux, deux viandes distinctes et des garnitures fraîches aux conditionnements hétérogènes. Un nouvel algorithme prédictif, testé dans 50 restaurants pilotes, ajuste les commandes en fonction de la météo et des évènements locaux. Lors de la première vague de chaleur de juillet, l’outil a réduit de 18 % les retours de produits périssables, preuve qu’innovation rime aussi avec durabilité.
Frites, sauces et boissons : l’art d’accompagner l’aventure culinaire
Aucune expédition gustative ne serait complète sans ses escales complémentaires. L’enseigne mise donc sur des frites “à la Québécoise”, généreusement nappées de sauce brune allégée et de cheddar fondant. Pour respecter les réglementations européennes sur le sel, la recette a été revisitée : 14 % de sodium en moins par rapport à la poutine originale. Le résultat surprend par son onctuosité, soutenue par une pointe de vinaigre de cidre qui relève l’ensemble. Les nutritionnistes internes observent que la présence d’acide acétique accentue la perception de salé, permettant une réduction tangible sans perte de satisfaction.
Autre signature : la sauce “Ranch Lime” évoquée plus haut. Les herbes séchées sont infusées 24 heures dans une base yaourt, puis rehaussées de zeste de lime fraîche. Le temps de repos est crucial : trop court, l’aneth domine ; trop long, la coriandre écrase tout. Les équipes ont trouvé l’équilibre à 18 heures pile. Cette précision raconte le soin porté aux détails, souvent insoupçonné derrière un comptoir à service rapide. La sauce accompagne aussi bien les frites que les nuggets, élargissant son terrain de jeu.
Côté boissons, la star estivale se nomme “Sakura Float”. Dans le gobelet, un sirop de fleur de cerisier sans sucres ajoutés rejoint un Sprite Zéro, surmonté d’une boule de crème glacée vanille. Le contraste entre la limonade pétillante et la douceur lactée rappelle les cream sodas japonais. Pour l’équipe marketing, il s’agit du produit “instagrammable” par excellence : couleur rose pastel, mousse abondante et étiquette illustrée de pétales. En 2024, la version mangue avait généré 1,3 million de publications ; l’objectif est désormais de doubler la performance.
La gamme se complète de deux smoothies “Passion-Ananas” et “Litchi-Framboise”, proposés uniquement dans les restaurants équipés de blenders de nouvelle génération moins énergivores. Les premiers retours terrain montrent que 60 % des commandes de ces boissons sont associées à un burger international, prouvant la cohérence de l’offre. Pour encourager l’exploration, l’application déclenche une notification géolocalisée lorsque le consommateur se trouve à moins de 300 m d’un restaurant participant : un coupon -20 % pour tester un accompagnement. La gamification atteint ici son paroxysme, mais sans alourdir l’expérience.
En arrière-boutique, la multiplication des sauces impose de nouvelles procédures HACCP. Chaque pot porte une pastille de couleur correspondant à une température cible. Ce système “Color Safe”, développé en partenariat avec un laboratoire lyonnais, a réduit de 30 % les erreurs de stockage durant la phase pilote. Un rappel que la fiabilité opérationnelle reste la fondation invisible de toute fête des saveurs.
Desserts fruités et rafraîchissements : escales sucrées pour prolonger la découverte
Après l’intensité salée, place à la douceur. La coupe “Mango Dream” marie sorbet mangue, éclats de noix de coco grillée et coulis passion. Inspirée des marchés de Chiang Mai, elle vise un équilibre acidité-onctuosité. Le service se fait dans un gobelet transparent en PLA biosourcé, couvert d’un dôme recyclable. La durée de fonte du sorbet a été minutée : six minutes dans une salle à 24 °C, laps de temps moyen pour publier une photo sur les réseaux avant que la texture ne devienne liquide. Détail qui prouve que l’expérience utilisateur ne s’arrête pas à la bouche.
Les amateurs de chocolat ne sont pas oubliés grâce au “Choco-Churros Dip”. Mini-churros espagnols, sucre à la cannelle et sauce cacao 70 % origine Équateur. L’idée est née d’un hack viral de 2024 : des clients trempaient déjà leurs frites dans le sundae. La R&D a donc officialisé la pratique en version sucrée, donnant naissance à un mariage régressif. L’engouement est tel que certains restaurants ont running out dès le troisième jour, obligeant la supply chain à affréter deux camions réfrigérés supplémentaires depuis la plate-forme de Bondoufle.
Pour les palais légers, le “Tropical Kiss” propose un yaourt glacé 0 % matière grasse sur lit de coulis guava. Le produit cible les sportifs et les flexitariens, segments en progression en 2025. Les diététiciens internes soulignent l’apport en probiotiques, tandis que le taux de sucre reste inférieur de 20 % à la référence sundae vanille. Cette transparence nutritionnelle aide à lever les freins et encourage l’exploration de clients parfois réticents aux fast-foods.
Les desserts sont également un terrain d’innovation marketing. À chaque coupe achetée, un code permet de télécharger une playlist Spotify exclusive : huit morceaux, un par pays, du fado portugais à l’électro-K-pop. La dégustation devient multisensorielle, et l’enseigne s’invite jusque dans les écouteurs. Impossible de rester indifférent à cette démarche qui brouille les frontières entre culture pop et gastronomie nomade.
Immersion culturelle : quand la restauration rapide devient terrain d’exploration
Derrière les recettes, l’opération Croquez Le Monde questionne la place de la restauration rapide dans la diffusion des cultures. Loin d’un folklore superficiel, la chaîne revendique un rôle de passeur. Les panneaux informatifs près des bornes racontent l’origine du cheddar fumé québécois ou la tradition hanami nippone. Une mini-exposition photo circulera même dans 40 restaurants flagship, présentant les producteurs locaux partenaires. Cette volonté pédagogique répond à l’appétit croissant du public pour des expériences enrichissantes : selon une étude Food & Culture de février 2025, 68 % des Français associent désormais la cuisine à un vecteur d’apprentissage.
Sur le plan sociologique, l’opération reflète une tendance plus large : le “tourisme par procuration”. À l’heure où les contraintes budgétaires et environnementales freinent les longs courriers, voyager par l’assiette devient une solution accessible. L’enseigne capte cette aspiration et la transforme en proposition concrète : huit destinations, un ticket moyen de 11 €. Une démocratisation qui soulève néanmoins le débat sur la standardisation des goûts. Pour contourner ce risque, les équipes ont instauré des “touches d’authenticité” : herbes fraîchement ciselées, pain cuit sur place, stories Instagram filmées chez les producteurs. Autant de gages pour légitimer la promesse de voyage.
L’impact se mesure aussi sur le terrain économique. Les fournisseurs français de légumes grillés voient leur carnet de commandes bondir, tandis que les coopératives étrangères partenaires bénéficient d’un prix plancher garanti. Cette chaîne de valeur partagée redéfinit la responsabilité d’une multinationale, rappelant que l’aventures peut être solidaire. Les ONG restent vigilantes, mais saluent la publication trimestrielle des audits sociaux, signe d’une transparence accrue.
Enfin, la dimension communautaire se révèle à travers les “Soirées Passeport” organisées chaque vendredi dans un restaurant phare différent. Concerts, quizz culture, et masterclass de street-food brésilienne animés par des chefs expatriés ponctuent ces rencontres. Les participants cumulent des points supplémentaires sur leur passeport digital, transformant l’opération en événementiel hybride. Le fast-food qui éduque, divertit et nourrit : voilà la proposition de valeur de cette saison 2, bien décidée à inscrire l’exploration au cœur du quotidien.
Alors que l’été avance, le programme dévoile son véritable enjeu : instaurer un rituel annuel où chaque client attend avec impatience de découvrir la prochaine escale. Une manière de rappeler que la curiosité n’a pas d’âge ni de frontière, pour peu qu’un simple plateau-repas sache la réveiller.




