Black Lion : Retour à Nouméa après un second tour du monde palpitant !

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Expédition planétaire bouclée, Black Lion regagne enfin ses amarres à Nouméa. Cette unité de 45 pieds, devenue légende parmi les amateurs de nautisme, signe un retour très attendu après un tour du monde long de vingt-quatre mois. De la traversée du cap de Bonne-Espérance aux atolls polynésiens en passant par les confins de l’océan Indien, l’équipage a tissé un récit fait d’exploration, d’écueils techniques surmontés et de rencontres humaines rares. À quai, le public calédonien vient déjà saluer une aventure qui, en 2025, prouve plus que jamais que l’appel du large reste irrésistible.

En bref :

Black Lion clôt un second périple planétaire, plus rapide et plus engagé que le premier.

— 54 000 milles avalés, 18 pays touchés, trois océans franchis et 312 jours de mer cumulés.

— Nouveaux partenariats scientifiques : suivi des microplastiques et comptage des raies mantas.

— Communauté « Bananas Lovers » portée à 680 000 abonnés entre Instagram, Facebook et YouTube.

— Lancement d’un coaching « Grande Croisière » sur mesure pour futurs navigateurs en quête de sérénité.

Odyssée du Black Lion : récit d’une seconde circumnavigation bouclée

L’aventure commence sur un claquement d’écoute à Nouméa, pile avant la saison cyclonique 2023-2024. Plus déterminé que jamais, l’équipage enchaîne 7 000 milles vers l’ouest sans escale longue, misant sur des alizés stables. Les premières marées d’émotion surviennent en mer de Corail, là où Pirates.com, le tout premier bateau du couple, jouait les éclaireurs quinze ans plus tôt. Cette parenthèse nostalgique passée, Black Lion s’élance vers l’Indonésie ; de nuit, les ferries bondés et les pirogues au feu de position incertain transforment chaque veille en défi permanent. La coque noire progresse pourtant sans accroc, guidée par un pilote automatique flambant neuf.

Contre toute attente, Java offre la première avarie majeure : après une heure de mouillage sur fonds de dix mètres, le guindeau rend l’âme alors qu’une houle de sud-ouest commence à lever. Toute la chaîne doit être larguée par 30 nœuds de vent, et c’est à la main, dans un cockpit torrentiel, que l’équipage hisse finalement le mouillage de secours. L’anecdote alimente dès le lendemain un direct vidéo suivi par 50 000 internautes. Découverte amère ? Peut-être, mais la résilience prime : un guindeau de rechange est rapatrié en quatre jours depuis Darwin.

Cap ensuite sur l’océan Indien. Sous spi asymétrique, Black Lion file 200 milles par jour, tout en collectant des échantillons d’eau pour un laboratoire australien. Les capteurs dévoilent une concentration record de microfibres au large des Maldives ; cet indice choquant nourrit un long billet de blog, partagé par les ONG locales. Nul besoin de discours moralisateur : la simple restitution des données suffit à provoquer un sursaut médiatique dans l’archipel.

Le passage de Bonne-Espérance marque la mi-parcours. Dans les livres d’histoire maritime, le « cap des Tempêtes » foudroie encore des voiliers modernes ; pourtant, cette fois, Éole se montre conciliant. Le bateau franchit l’extrémité africaine sous ris simple, accompagnant un ballet de grands albatros. À bord, le rythme s’apaise : trois quarts, deux siestes, un pain frais au four et déjà la lumière dorée sur les montagnes du Cap.

Atlantique Sud : nouveau décor. Les grains tropicaux succèdent à une chaleur lourde. En Guyane, l’équipage collabore avec un centre spatial pour mesurer la dérive orbitale de déchets flottants, preuve que l’expédition sait conjuguer performance et contribution scientifique. Après le carnaval de Rio et un détour par Fernando de Noronha, la route se prolonge jusqu’aux Antilles françaises, bastion historique des bateaux grand-voyage. Trois semaines d’atelier improvisé sur le pont permettent de remplacer entièrement le gréement dormant avant la dernière traversée, direction Panama. Vient enfin le Pacifique, avec ses dégradés turquoise qui rappellent, à chaque mille parcouru, l’objectif ultime : rentrer à la maison.

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Navigation optimisée et nouvelles technologies embarquées

Si l’on cherche la clé de ce second succès, elle se niche dans l’évolution technologique. Au-delà des traditionnels fichiers GRIB, l’équipage adopte un routage collaboratif : chaque jour, dix météorologues amateurs fournissent leurs propres modélisations sur un forum dédié. Une IA de bord agrège les prévisions, les compare aux actualités satellites et ajuste la trajectoire en temps quasi réel. Résultat : 10 % de temps gagné sur l’étape Sud-Pacifique par rapport au premier tour du monde.

Escale après escale : récits de ponton et merveilles du lagon

Qu’est-ce qu’un voyage sans escales mémorables ? Dès Singapour, Black Lion se frotte à l’inédit : amarrage directement sous la skyline, entouré de yachts milléniaux et de jonques restaurées. Les marins embarquent alors une famille locale pour une virée d’observation des marsouins d’Irrawaddy ; le petit Ethan, 7 ans, jure qu’il deviendra biologiste marin. Puis c’est Phuket, où un chantier spécialisé greffe des panneaux solaires pivotants, permettant au bateau de couvrir 80 % de ses besoins énergétiques au mouillage.

Moments forts ensuite sur l’île Maurice : échange de denrées avec les pêcheurs de Grand-Gaube, dégustation de cari camarons cuisiné directement à bord dans la fameuse cocotte de Magalie, et prise de conscience d’un défi : comment conserver des épices fraîches sur un monocoque qui tape dans la vague ? La solution viendra plus tard d’un simple dessiccateur de fruits réhabilité pour la coriandre et le piment oiseau. Cette bricole inspirera une vidéo à succès intitulée « Cuisine tropicale toutes latitudes ». Le clip franchit en dix jours le million de vues.

La stature de Black Lion se consolide lors de la transatlantique vers la Guyane. Entre deux grains, la rencontre inattendue d’un voilier britannique, Tabasco II, en panne de barre franche. Une manœuvre d’assistance se met en place : remorquage léger pendant 36 heures, rotule imprimée en 3D à bord puis transfert en pleine mer. L’événement donne naissance à un article dans Nautical Review, saluant la solidarité d’une communauté qui dépasse les frontières. Le commandant de Tabasco II, vétéran de la Royal Navy, inscrira plus tard ces gestes dans un recueil de mémoires dédié aux « héros invisibles de l’océan ».

Arrivée aux Saintes : feux d’artifice improvisés depuis la digue et jarrets de porc fumés offerts par des locaux ravis de revoir des voyageurs après la parenthèse sanitaire mondiale. Les enfants du village viennent tester le paddle gonflable tandis que les adultes prennent place dans le cockpit pour un atelier nœuds marins. Dans la foulée, un festival créatif naît sur le quai : exposition de planches aquarellées, écriture collective de haïkus inspirés de la houle et concert de steel drums. Pendant ce temps, le bateau se fait discret, comme un catalyseur culturel.

De retour dans le Pacifique, la halte à Rapa Iti marque un tournant spirituel. Guidé par un ancien chasseur de bonites, l’équipage participe à une cérémonie d’offrande au marae d’Area. L’échange, filmé avec l’autorisation des anciens, rappelle que le découverte n’est pas seulement géographique ; elle touche à l’intime, aux mythes et à la transmission.

Logistique des escales : carburant, eau, visas et imprévus

Chaque mouillage raconte aussi un défi administratif. À Madagascar, un impôt portuaire fluctuant passe soudain de 30 € à 120 € pour les voiliers étrangers. L’équipe choisit alors un système de ravitaillement mutualisé avec trois autres bateaux : location d’un camion-citerne partagé, signature groupée des formalités et gain de deux jours sur le planning global. Cette solution communautaire entre dans la boîte à outils du futur coaching Grande Croisière : ne jamais affronter seul la paperasse quand le collectif peut simplifier la route.

Vie à bord : entre performance sportive, convivialité et écologie

Régler un spi à 2 heures du matin n’empêche pas de savourer un gâteau à la banane sorti du four ; telle est la philosophie de Black Lion. Trois quarts de barre, trois quarts de repos, une veille électronique via alarme AIS : le rythme s’établit vite, mais l’équilibre se construit jour après jour. Pour éviter la lassitude, l’équipage a instauré une « roulette des activités » : yoga sur le pont au lever du soleil ; atelier nœuds turcs l’après-midi ; session d’apnée sur bout de traîne au coucher. Cette variété maintient la motivation et forge une complicité qui dépasse la simple corvée nautique.

Sur le plan énergétique, la transition est spectaculaire. À l’issue du premier tour du monde, 60 % de la consommation provenait encore du moteur diesel ; cette fois, l’hydrogénérateur, les éoliennes geminées et les nouveaux panneaux pivotants réduisent la part fossile à 15 %. Même le dessalinisateur, réputé gourmand, bénéficie d’un automate qui déclenche la production pendant les pointes de charge solaire. Sur les réseaux sociaux, cette optimisation devient un sujet phare. Des tutoriels, filmés avec un micro à réduction de vent, expliquent tout : branchements, régulateurs MPPT, retours d’expérience après deux saisons humides.

Nutrition : impossible de parler de vie à bord sans évoquer la « Cuisine de Jacouille ». Magalie décline les produits locaux : curry de langouste thaï un jour, pain coco mauricien le lendemain, tacos de mahi-mahi sauce goyave en pleine Caraïbe. Les spectateurs admirent la capacité à mitonner un repas grand-chef dans un carré de 6 m². Astuce phare : les bocaux à stérilisation directe dans la cocotte-minute, gage de fraîcheur jusqu’à la prochaine escale.

Côté santé, un protocole rigoureux s’impose : échauffement avant chaque manœuvre, communication gestuelle normalisée et check-list quotidienne de l’armoire à pharmacie. En quatre ans, les infections sévères à bord se comptent sur les doigts d’une main. Le secret ? L’anticipation, martèle l’équipe. Lorsque la pandémie a surpris les marins dans le lagon de Mayotte, cette culture de la prévention a permis de vivre le confinement comme une pause méditative plutôt qu’un stress chronique.

L’atmosphère n’exclut pas le clin d’œil humoristique. Lors du crossing vers Easter Island, une « nuit karaoké » voit défiler Queen, Gainsbourg et Oumou Sangaré, tandis que les poissons-volants s’échouent sur le pont. Même scénario improbable deux mois plus tard, quand une session d’impro jazz se mêle aux sirènes d’un cargo philippin sur VHF 16 : un dialogue musical en plein pacifique, vite relayé sur TikTok.

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Performance sportive : de la voile rapide au mental d’acier

Le chronomètre n’est jamais loin. Un record personnel tombe entre Honolulu et Nouméa : 280 milles en 24 heures, grâce à un alizé de sud-est régulier. Pour maintenir une telle cadence, chaque équipier suit un programme de gainage et de visualisation mentale mis au point avec un préparateur physique australien. Les bénéfices ? Moins de blessures et une meilleure lucidité au moment d’affaler le gennaker sous rafale à 30 nœuds.

Communauté et partage : quand l’aventure devient contagieuse

Au-delà du sillage, Black Lion laisse une trace numérique profonde. Les « Bananas Lovers », surnom hérité des premiers tutos banane flambée, représentent désormais 680 000 personnes. À chaque live, des spectateurs posent des questions pointues : presse-étoupe carbone ou classique ? Quel pourcentage de surface vélique en phase d’ouragan ? L’équipage répond sans filtre, preuve qu’on peut être influenceur et pédagogue. Ce dialogue constant nourrit un effet boule de neige : dix familles décident de vendre maison et voiture pour embrasser l’aventure, directement inspirées par les récits de Black Lion.

Le partage passe aussi par l’écrit. Deux livres, publiés en 2019 et 2023, ont déjà trouvé 35 000 lecteurs cumulés. La plume de Magalie, souvent comparée à celle d’Isabelle Autissier pour la précision des descriptions marines, fait vibrer l’écume et la poésie du large. Pour répondre aux jeunes générations, un carnet interactif téléchargeable compile désormais les meilleures astuces : comment fixer une caméra 360° sur une drisse, fabriquer un mât de fortune en bambou ou gérer la peur nocturne lors d’une veille solitaire. Les téléchargements atteignent 12 000 en trois semaines.

La communauté s’illustre enfin par des actions concrètes. Au Salvador, une collecte de matériel scolaire, lancée sur Instagram, permet de ravitailler deux écoles rurales. À Durban, des bracelets tressés à partir de bouts recyclés financent un projet de reboisement dunaire. Les marins deviennent courroie de transmission d’une générosité transfrontalière.

Pendant la navigation, la messagerie Starlink crépite d’encouragements. Une veille à 3 heures : un médecin de Lyon envoie en direct le protocole pour soigner une coupure infectée au pied. À 6 heures, une classe de CE2 de Bordeaux partage un dessin de tortue caouanne. Cet effervescence fait de chaque quart un moment de connexion humaine, abolissant la distance entre cockpit et salon familial.

Influence responsable : ligne éditoriale et transparence

Naviguer sous les projecteurs impose une éthique. Aucun partenariat n’est accepté sans test en conditions réelles et retour public sur les limites constatées. Ainsi, un antifouling « miracle » vanté par un sponsor potentiel est refusé après trois mois d’essai : trop toxique pour les récifs coralliens. La publication du rapport d’essai, rédigé en collaboration avec deux biologistes, renforce la crédibilité du projet et sensibilise un large public à l’impact environnemental des produits marins.

Perspectives 2025 : le coaching Grande Croisière et de nouveaux caps

Un retour à Nouméa n’est jamais synonyme d’arrêt ; c’est le début d’un cycle nouveau. L’équipage lance son programme « Grande Croisière » : dix jours d’immersion sur le bateau des apprentis navigateurs, afin de transposer quinze années d’expérience au service des autres. Une trame pédagogique englobe trois axes : préparation mentale, maintenance préventive et gestion de crise. Dès l’annonce, vingt-cinq candidatures affluent, preuve que le désir d’expédition reste intact malgré une époque où la visioconférence dompte la planète.

Le plan d’avenir ne s’arrête pas au coaching. Black Lion collaborera avec l’Institut de recherche de la Mer de Corail pour déployer, dès juillet 2025, des balises destinées à cartographier la migration des baleines à bosse. Un partenariat avec une start-up néo-zélandaise prévoit aussi l’essai de voiles photovoltaïques flexibles, capables de produire 4 kW sans compromettre la portance. Si les tests s’avèrent concluants, un troisième tour du monde pourrait bien se profiler, cette fois en quasi-autonomie énergétique.

Le cœur du projet reste la transmission. Les marins envisagent d’ouvrir, dans le vieux quartier de Nouville, une maison du voyage responsable : exposition sur l’histoire de la voile océanique, simulateur d’avarie, ateliers de cartographie céleste et mur de réalité augmentée où chacun pourra revivre la tempête du détroit de Torres en immersion 4D. L’idée est de faire vibrer la vocation chez les jeunes Calédoniens avant même qu’ils n’aient posé un pied sur un ponton.

Enfin, côté culture, un troisième livre est en gestation. Son fil rouge : « les visages du vent », portraits de femmes et d’hommes croisés à chaque saut d’océan. L’équipage souhaite y entrelacer la sagesse d’un pêcheur javanais, la vision d’une climatologue sud-africaine et la résilience d’un skipper brésilien qui a perdu son mât près du Cap-Vert. La parution est prévue pour la foire du livre de Paris 2026, et déjà les lecteurs trépignent.

À l’heure où le Black Lion s’aligne doucement avec la passe de Boulari, l’horizon promet de nouvelles couleurs. Les voiles se plient, mais la flamme de l’exploration reste vive, prête à embraser la prochaine saison de découverte maritime.

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