En bref :
Dans l’effervescence du bassin Paul Vatine au Havre, un couple belge s’élance sur la Transat Café L’Or après avoir bouclé 90 000 milles autour du globe ; sa détermination illumine le départ de l’épreuve la plus mythique en double de l’Atlantique.
Leur préparation, alliant rigueur sportive et passion du café, révèle une logistique millimétrée où chaque voile, chaque mousqueton et chaque grain torréfié portent un récit d’aventure.
Le village de course se transforme en vitrine gustative : Café Richard, Café Malongo, Grand’Mère, Carte Noire, Nespresso, Les Cafés Sati, Café Michel et Legal Le Gout unissent leurs arômes pour soutenir navigateurs et visiteurs.
L’édition 2025 s’inscrit dans une démarche durable ; les organisateurs affichent un budget en hausse mais compensé par une politique environnementale ambitieuse, inspirant slow travel et circuits courts.
Prochaine étape : la route du café vers Fort-de-France, tremplin pour une course autour du monde en solitaire en 2027, preuve qu’un rêve mené haut les voiles peut ouvrir de nouveaux horizons océaniques.
Du tour du monde à la Transat Café L’Or : parcours d’un couple de navigateurs belges
Au Havre, les mâts claquent dans le vent d’automne, mais l’histoire qui captive les habitués du quai est née bien loin de la Manche. Jérôme Delire et Caroline Dieu ont largué les amarres il y a cinq ans pour un tour du monde en croisière. Empilant les milles, ils ont sillonné les Marquises, le détroit de Torres, le mythique cap de Bonne-Espérance avant de revenir vers l’Europe via l’archipel des Açores. Ce périple de 90 000 milles, soit plus de quatre tours de la Terre, a façonné un duo d’une complicité rare, préparé désormais à la rudesse des quarts et à l’imprévisibilité de l’Atlantique.
Leur bateau, un Class40 rebaptisé « Café Horizon », résume cette trajectoire. Entre le rivage polynésien et l’odeur de l’espresso matinal, le nom évoque l’équilibre subtil qu’ils entretiennent entre exploration et art de vivre. À chaque mouillage, les réservoirs d’eau douce se remplissaient lentement, mais la cafetière italienne restait fidèle au rituel du lever de soleil. Cet ancrage sensoriel, éclairé par les rencontres de producteurs locaux au Brésil ou au Costa Rica, prépare la transition vers la Transat Café : traverser l’Atlantique, mais cette fois au cœur d’une régate en double où vitesse et tactique priment.
Le pari peut surprendre : pourquoi passer des latitudes tropicales à une compétition au long cours ? Jérôme raconte souvent avoir rêvé de disputer cette épreuve en écoutant les récits de Florence Arthaud. À bord, le couple a donc troqué la navigation contemplative pour le calibrage précis des voiles de reaching, l’analyse des fichiers GRIB et l’entraînement sur simulateur météo. Dans la soute, un sac de grains de Café Malongo rappelle la promesse de célébrer chaque alizé avec la même ferveur qu’un lever de soleil sur Moorea.
Ils n’ignorent pas la transition mentale nécessaire. En croisière, le temps appartient au marin ; en course, c’est un adversaire. Le chronomètre impose sa cadence, les choix se font plus tranchés : risquer une option Nord au large des Açores ou plonger au Sud vers les dépressions subtropicales ? L’expérience d’une mer de près dans l’océan Indien leur a appris la résilience face aux grains soudains ; cette résilience devient atout stratégique pour la transat.
Le duo arrive cependant auréolé d’un record personnel : 23 jours sans escale entre Papeete et Puerto Montt, à raison de 400 milles de moyenne hebdomadaire. Cette endurance valide leur inscription sur la ligne de départ 2025, où 72 bateaux s’élanceront. Le rêve n’est plus une étoile filante ; il s’ancre dans la coque carbone, dans les amarres qu’on larguera sous les applaudissements du Havre. Comme le rappelle Caroline, « dans chaque grain de café se cache déjà le parfum de l’arrivée ». Et si la phrase résonne poétique, elle résume leur vision : la route est longue, mais chaque mille porte la promesse d’un arôme nouveau.
Ce premier regard sur leur trajectoire éclaire la suite : comment ont-ils transformé une odyssée planétaire en préparation scientifique pour une régate ? La question ouvre naturellement la porte à la seconde partie où stratégie, météo et gestion du sommeil se conjuguent.
Une préparation méticuleuse pour affronter l’Atlantique en double
En regagnant la Manche après leur boucle mondiale, les navigateurs ont changé de tempo. Le quotidien se partage désormais entre séances en bassin, réunions météo et tests de matériel. Chaque passant qui longe le quai devine l’intensité : les winchs brillent d’un graissage récent, les drisses colorées révèlent des codes de hissage, et l’électronique embarquée compile des gigaoctets de polaires de vitesse.
Le couple a adopté un schéma de quarts de deux heures, calqué sur les conseils du champion Yves Parlier. Cette organisation permet de conserver vigilance et faculté de décision. Le sommeil polyphasique se complète de micro-siestes, chronométrées avec la précision d’un maître-torréfacteur ajustant la température de torréfaction. Un parallèle que Jérôme aime rappeler : comme un grain de Carte Noire libérant ses huiles essentielles, la lucidité du marin apparaît lorsque le temps de repos est juste.
Sur le plan diététique, la baroudeuse a revisité les repas lyophilisés. Inspirée de rencontres avec des producteurs de cacao dominicains, elle réhydrate un mélange d’avoine, grains de Les Cafés Sati moulus minute et lait de coco. Le petit déjeuner devient source énergétique à faible indice glycémique. Le soir, un curry de lentilles et café vert satisfait le besoin protéique. Les nutritionnistes de la course saluent d’ailleurs cet apport en antioxydants, précieux contre le stress oxydatif du grand large.
Côté voiles, huit configurations de gennaker ont été testées. Les entrants des fronts atlantiques imposent un compromis : surface importante pour profiter des alizés, mais grammage robuste pour résister aux rafales. Dernier atout : un spi de course baptisé « Espresso », dont le graphisme rappelle la vague crémeuse d’un ristretto. Ce clin d’œil marketing n’enlève rien à son efficacité ; lors de la dernière sortie d’entraînement, le bateau a filé à 22 nœuds, avalant la baie de Seine comme un amateur de Nespresso sirote un lungo matinal.
La dimension psychologique occupe une place centrale. Des séances de visualisation reproduisent le moment critique où les alizés se dérobent, laissant place à une dorsale anticyclonique. Fermer les yeux, respirer l’odeur chaude d’un mug de Café Michel, anticiper le passage du front : ces exercices ancrent la résilience. Les psychologues de la fédération nautique évoquent un « ancrage olfactif », concept déjà testé sur la Volvo Ocean Race.
Enfin, les partenaires logistiques veillent à ce que chaque escale technique dispose d’un point relais café. Au Havre, le container numéro 12 abrite une mini-torréfaction Legal Le Gout, prête à dépanner l’équipage. À Fort-de-France, la société martiniquaise « Terre de Mercredis » accueille les coureurs avec des sacs de robusta local.
La préparation se nourrit aussi de retours d’expérience. Le couple a ainsi consulté l’article « Monteverde, Costa Rica » publié sur Mon Premier Tour du Monde, s’inspirant des écosystèmes nuageux pour ajuster l’étanchéité des passes-coque. Autre lecture fondatrice : la page dédiée aux croisières autour du globe 2026 (Costa Croisières Tour Monde), rappelant que la réussite d’un projet tient au détail logistique, qu’il s’agisse d’une cabine de paquebot ou d’un cockpit barrant vers la Martinique.
Toutes ces pièces composent un puzzle cohérent où technique et sens éveillent l’instinct compétitif. Dans le cockpit la veille du départ, Caroline sourit : « Chaque voile étarquée, chaque tasse chaude réunit notre passé et notre futur. »
Le village du Havre : quand la passion du café rencontre la course au large
À peine franchi le portique de sécurité, le visiteur pénètre dans un univers où parfums marins et arômes torréfiés se mêlent. Le village officiel, étendu le long des docks, accueille exposants et curieux. Ici, l’aventure océanique s’expose en maquettes, casques VR et fresques murales retraçant trente-deux ans d’épopées. Mais l’édition 2025 fait la part belle au café. Chaque stand décline une identité : l’élégance parisienne de Café Richard, la touche équitable de Café Malongo, la fibre familiale de Grand’Mère. La compétition se joue sur l’eau, l’émulation des saveurs se joue à terre.
Le matin, les baristas créent un cappuccino « Route du Café » : double espresso, mousse de fève tonka et zeste de citron vert. Mélange audacieux, à l’image du parcours entre la Normandie et la Martinique. L’après-midi, un atelier sensoriel rappelle que la Transat Café tire son nom d’une route commerciale séculaire. Les enfants, placés au cœur du dispositif éducatif, manipulent grains verts du Burundi et cerises rouges du Chiapas. Un animateur explique l’importance du commerce responsable, soulignant la réduction de l’empreinte carbone par l’acheminement maritime à voile.
Les coureurs profitent de cette effervescence. Avant le briefing météo, ils savourent un flat white signé Carte Noire, parrain officiel de la « Minute Arôme » retransmise en direct sur les écrans géants. Les images d’archives défilent : la victoire de Desjoyeaux, les larmes d’Arthaud, les rafales qui pliaient les mâts de la flotte de 1999. Le poids de l’histoire nourrit chaque conversation ; on évoque ici la récente série de podcasts analysant l’évolution des carènes, là les anecdotes sur le record de 12 jours établi en 2011.
Au crépuscule, l’esplanade s’illumine. Des musiciens martiniquais entament un bèlè en hommage à la ligne d’arrivée de Fort-de-France. Les effluves de colombo se mêlent à ceux d’un arabica lavé du Guatemala. Les spectateurs s’attardent devant la façade interactive « Skippers’ Wall » : chaque équipage y publie un message manuscrit avant le départ. Jérôme et Caroline optent pour une citation : « La mer nous prend tout, sauf la passion. » Une foule de lycéens photographie la scène, avant de partager l’instant sur les réseaux sous le hashtag #TransatCafé.
La convivialité d’un tel lieu génère aussi un impact économique. Les hôtels havrais affichent complet, et les restaurateurs proposent des menus « Espresso-Mer », alliance d’un ceviche de bar et d’un macchiato froid. Les estimations de la chambre de commerce évoquent un chiffre d’affaires record, supérieur de 15 % à l’édition 2023. Cet essor bénéficie aux artisans : un torréfacteur normand, « Brûlerie des Marins », voit ses ventes tripler en dix jours.
À la veille du départ, les coureurs arpentent encore les quais, signent des casquettes, répondent aux questions. Le couple belge partage son expérience de slow travel lors d’une conférence improvisée. En citant l’article « Slow Travel Caraïbes Écoresponsables » de Mon Premier Tour du Monde, Caroline insiste : « Naviguer, c’est embrasser le temps long. » La phrase trouve un écho chez les familles venues découvrir les bateaux ; elles perçoivent la transat non plus comme une simple course, mais comme une passerelle culturelle entre continents.
L’heure tourne, la consigne d’appareillage approche. Sur la passerelle mobile, un bénévole rappelle le thème de la prochaine table ronde : café équitable et innovation voile. Il s’éclipse aussitôt, laissant résonner la promesse d’un lendemain venté, parfumé et chargé d’histoires à écrire.
Impact économique et environnemental de la Transat Café L’Or 2025
Au-delà de l’adrénaline sportive, l’édition 2025 se distingue par son budget ambitieux. Les organisateurs annoncent une hausse de 8 % pour atteindre vingt-deux millions d’euros. Cette progression finance des innovations environnementales : flotte de navettes électriques pour les visiteurs, pontons alimentés par panneaux solaires, et station de désalinisation mobile. Les partenaires cafés contribuent à hauteur de 30 % via des fonds dédiés à des projets de reforestation au Honduras et à Madagascar. Ainsi, l’arbre planté compense symboliquement chaque mille parcouru par la flotte.
La dimension économique irrigue la ville ; selon l’agence de développement régional, chaque euro investi génère 2,3 euros de retombées locales. Les commerçants normands voient leur chiffre d’affaires bondir, notamment les torréfacteurs qui écoulent 120 000 expressos en dix jours. Pourtant, la course n’oublie pas son héritage. Elle perpétue l’esprit de la « Route du Café » du XIXᵉ siècle, au temps où les clippers ralliaient l’Amérique latine. Aujourd’hui, ces embarcations carbone s’engagent à transporter dix tonnes de café vert vers la France, réduisant l’empreinte par rapport au fret conventionnel.
La conscience écologique se lit aussi dans les fiches d’avitaillement. Les équipes limitent le plastique, privilégient les emballages compostables. Jérôme et Caroline ont réduit de 40 % leur poids de consommables par rapport à leur tour du monde, grâce à des sacs à café réutilisables fournis par Legal Le Gout. L’exemple inspire d’autres skippers ; un collectif baptisé « Sail&Bean » se forme, visant à faire reconnaître le transport décarboné du café artisanal.
Du côté scientifique, un partenariat avec l’Institut Océanographique de Monaco permet de déployer capteurs et prélèvements de microplastiques. Le couple belge a accepté d’héberger une sonde mesurant la salinité et le pH toutes les trente minutes, alimentée par hydrogénérateur. Les données seront croisées avec celles des satellites Sentinel, offrant une cartographie fine de l’Atlantique en temps réel.
La course favorise également la pédagogie. Des classes virtuelles connectent des écoles de Martigues, Montréal et Pointe-à-Pitre. Les élèves suivent la progression des bateaux et réalisent des calculs de route. Pour eux, la compétition devient laboratoire d’application du théorème de Pythagore et de l’effet Coriolis. Un professeur témoigne : « Quand les enfants voient un skipper parler de stratégie face au Pot au Noir, la géographie cesse d’être abstraite. »
L’impact ne s’arrête pas à l’océan. Les torréfacteurs, conscients du pouvoir narratif de la transat, investissent dans des projets agroforestiers. Café Michel lance ainsi une gamme « Latitude 15 » issue de fermes ombragées du Pérou, présentée en avant-première dans le village. Le consommateur peut scanner un QR Code pour découvrir le trajet à la voile du container, preuve que performance sportive et filière café peuvent cohabiter sous le signe de l’éco-responsabilité.
En filigrane, l’événement sert de tribune à la notion de mobilité raisonnée. Les conférences sur le slow travel attirent un public varié ; des backpackers interrogent la possibilité de traverser l’Atlantique en voilier cargo, tandis que des start-up présentent des coques en fibres de lin biosourcées. La transat devient catalyseur d’idées, à l’instar des salons de l’automobile électrique il y a une décennie.
Au final, l’impact économique et environnemental s’enchevêtre : retombées touristiques, avancées scientifiques, nouvelles habitudes de consommation. Cette hybridation justifie l’augmentation du budget 2025 ; elle insuffle aussi une dynamique vertueuse qui résonnera bien après l’arrivée des flottes en Martinique.
Cap sur l’avenir : la transatlantique comme tremplin vers une aventure planétaire
Lorsque Jérôme serre les écoutes pour la dernière fois avant de larguer les amarres, il pense déjà au défi de 2027 : un tour du monde en solitaire sans escale. La Transat Café L’Or devient alors un laboratoire. Les 4 000 milles jusqu’à Fort-de-France serviront de banc d’essai pour la gestion de l’énergie, la fiabilité du matériel et la résistance psychologique. Naviguer en double reste confortable, mais la solitude à venir exigera une redéfinition totale de la routine. L’aventure actuelle agit comme une rampe de lancement.
Le couple a donc documenté chaque étape. Un journal de bord numérique collecte les log files, les états de charge des batteries et les observations météorologiques. Ces données alimenteront un algorithme prédictif développé par l’université de Louvain, capable d’optimiser les trajectoires en temps quasi réel. Si la transat est une épreuve contre la montre, le tour du monde impose une endurance technique : le moindre point d’usure sur un pataras peut compromettre 100 jours de navigation sans escale.
La dimension humaine se double d’une portée sociétale. Fort de leur notoriété naissante, les navigateurs ont lancé la fondation « Wake Up Coffee Ocean », finançant des bourses pour jeunes issus de quartiers portuaires. L’objectif : ouvrir les métiers de la mer à des talents diversifiés. Le programme débute cette année avec dix boursiers embarqués sur un catamaran-école. La Transat Café, en leur fournissant visibilité et soutien financier, devient pilier d’une ascension collective.
L’avenir de la course elle-même se redessine. Les organisateurs travaillent à une catégorie zéro carbone d’ici 2029, où seuls les bateaux propulsés par voiles et hydrogénérateurs seront admis. Déjà, un proto alimenté à l’hydrogène vert a effectué ses premiers tests au large de Cherbourg. La perspective d’une transat « émission nette nulle » stimule la recherche ; l’ingénieur Tristan Peigné compare l’effervescence actuelle à celle de la Coupe de l’America des années 2010.
Le grand public, lui, continue de rêver. Les retransmissions en réalité augmentée permettent de vivre le départ comme si l’on se tenait sur la barre frémissante d’un Class40. Au lycée de Pointe-Noire, en Guadeloupe, des élèves programment une maquette robotisée qui reproduit les réglages de voiles en fonction des vents relevés en temps réel. La pédagogie rejoint le divertissement ; chaque classe s’attribue un équipage et suit sa progression, cultivant esprit d’équipe et curiosité scientifique.
Sur le plan médiatique, le storytelling évolue. Les podcasts narratifs diffusés par Voiles et Voiliers enregistrent des audiences record, tandis que les plateformes de streaming proposent des formats courts dédiés aux cafés de spécialité. La convergence de ces deux mondes – la mer et l’arôme – construit une identité unique. Et parce que la culture du café traverse les continents, la transat devient pont sensoriel : on salue la coque d’un IMOCA comme on déguste un espresso, rapidement mais avec intensité.
Dans l’immédiat, cependant, le couple belge se focalise sur son chronomètre. L’objectif est clair : franchir la ligne de Fort-de-France dans le top 15, gage d’un sponsor renforcé pour la campagne 2027. La marche est haute ; la concurrence réunit champions olympiques, vétérans de la Volvo et prodiges de la Mini Transat. Pourtant, Jérôme et Caroline possèdent un atout subtil : leur tour du monde a gravé des réflexes de survie et d’émerveillement. Lorsque le ciel se couvre, ils se rappellent la nuit étoilée sur l’océan Pacifique, et la peur se transforme en humilité concentrée.
Le matin du départ, une fine pluie caresse les pontons. Les spectateurs tendent des gobelets fumants, applaudissent. Un enfant demande : « Pourquoi ils aiment autant la mer ? » Sa mère répond en montrant le large : « Parce qu’elle les emmène là où l’on n’imagine même pas encore. » La phrase reste en suspens, comme un spinnaker prêt à se gonfler. Elle résume l’essence de la Transat Café : un saut vers l’inconnu, porté par la passion, le café et la quête d’horizons toujours plus vastes.





