En bref :
Four Seasons révèle quatre itinéraires Private Jet pour 2027, célébrant dix ans d’odyssées ultra-luxueuses.
Les parcours Uncharted Discovery, Asia Unveiled, International Intrigue et Timeless Encounters mêlent escales mythiques et découvertes inédites, de l’Antarctique aux rivages de Bora Bora.
Seules 48 places sont proposées à bord d’un Airbus A321neo-LR entièrement réaménagé, accompagné d’un chef exécutif, d’un médecin et d’un concierge de voyage.
L’enthousiasme reste palpable : le taux de satisfaction atteint 100 % et les réservations 2025 dépassent déjà celles de l’an dernier.
Les nouvelles escales – Tamarindo au Costa Rica, Cartagena en Colombie ou encore les ruelles d’Hoi An – s’ajoutent aux classiques que sont le Serengeti, Paris ou Tokyo.
Voyager autrement : pourquoi les itinéraires 2027 de Four Seasons redéfinissent le luxe aérien
Dix ans après son premier décollage, l’Expérience Private Jet de Four Seasons continue d’écrire une histoire à part dans le ciel. Sur un marché où Aman ou Belmond proposent déjà yachts et trains d’exception, la marque de Toronto conserve une longueur d’avance grâce à un concept exclusif : seulement 48 voyageurs, un avion configuré comme un salon en plein ciel, et le savoir-faire hôtelier transposé à 10 000 mètres d’altitude. L’annonce des programmes 2027 tombe comme un clin d’œil à la décennie écoulée ; elle affirme surtout une philosophie centrée sur la découverte et la personnalisation. Dès la réservation, un Travel Designer contacte chaque passager pour façonner le séjour : visites en après-fermeture, menus adaptés aux intolérances, transferts en hélicoptère ou trains de luxe, autant de détails qui transforment l’itinéraire en aventure sur mesure.
À première vue, le prix – plus de 200 000 € pour 24 jours de périple – pourrait sembler dissuasif. Pourtant, les aficionados y trouvent un rapport temps/expérience imbattable. L’Airbus A321neo-LR garantit des vols longs courriers sans escale, réduisant la fatigue. À bord, le fauteuil en cuir pleine fleur s’incline totalement, tandis qu’un éclairage circadien limite le décalage horaire. Les compagnies concurrentes, qu’il s’agisse de Oetker Collection ou d’Abercrombie & Kent, peinent encore à combiner cabine long-range et programme de visites si dense. De l’avis de nombreux voyageurs interrogés, la force de Four Seasons repose sur l’enchaînement fluide : à Kyoto le matin, dans les Maldives au crépuscule, sans jamais voir un comptoir d’enregistrement.
La communauté créée à bord n’est pas un simple argument marketing. Le format de 48 passagers instaure un esprit de cercle privé où les conversations naissent spontanément : un chef d’entreprise échange des souvenirs d’ascension du Kilimandjaro avec un passionné de photographie animalière et conseille l’article détaillant les routes du Kilimandjaro pour préparer l’avant-voyage. Cet environnement favorise des collaborations inattendues ; certains alumni ont confié avoir lancé des initiatives caritatives communes après avoir partagé une table de dégustation de vins sud-africains en plein ciel.
Si le positionnement ultra-luxe ne varie pas, l’approche responsable évolue. Marc Speichert insiste sur l’intégration d’escales engagées, comme Cartagena où un chantier naval traditionnel montre la restauration de voiliers en bois, ou le partenariat avec Relais & Châteaux pour privilégier la chaîne courte dans les menus éphémères servis à bord. Le groupe cite également la lecture attentive du guide voyager en Antarctique de façon responsable pour sensibiliser les hôtes avant l’entrée sur le continent blanc.
Alors que des acteurs maritimes tels que Expérience PONANT ou Seabourn multiplient les expéditions polaires, Four Seasons parie sur la complémentarité : voler jusqu’à la péninsule, passer la nuit sur un navire brise-glace sans rien perdre du confort hôtelier, puis redécoller le lendemain. Le prochain chapitre s’annonce tout aussi dense : 2026 voit déjà quatre itinéraires – dont World of Wellness – presque complets, et la liste d’attente pour 2027 enfle chaque semaine.
Uncharted Discovery : du Machu Picchu à l’Antarctique, périple vers l’hémisphère sud
Prévu du 20 janvier au 9 février 2027, Uncharted Discovery se veut le plus aventureux des quatre programmes. L’itinéraire débute à Los Angeles ; un choix stratégique : la ville des anges offre un fuseau compatible avec les étapes ultérieures et des connexions directes vers l’Amérique latine. Dès l’embarquement, le ton est donné : un chef péruvien étoilé signe un dîner inspiré du ceviche classique, creusant un pont culinaire vers Cuzco. Le lendemain, cap sur Tamarindo, joyau discret du Costa Rica. Entre jungle et Pacifique, le resort local dévoile la pura vida sans artifice : paddle au lever du soleil, cours de café en plantation biologique, puis soirée autour d’un feu de camp sur la plage, un rare moment pieds nus pour un voyage cinq étoiles.
La transition vers la Colombie se fait à bord avec un atelier salsa animé par un couple de danseurs de Cali ; de quoi comprendre le bouillonnement culturel de Cartagena avant d’arpenter ses remparts. Le centre historique accueille un cocktail exclusif sur un balcon colonial, tandis qu’un historien retrace l’Âge d’Or des corsaires espagnols. Quatre heures plus tard, l’avion remonte la cordillère des Andes. À Cuzco, le groupe se répartit entre marcheurs et amateurs d’art. Les premiers empruntent un train panoramique menant au Machu Picchu, accompagnés d’un archéologue local ; les seconds privatisent le musée d’art pré-colombien avant un déjeuner andin dans une hacienda classée.
Buenos Aires sert ensuite de sas culturel. Les passagers découvrent un spectacle de tango contemporain dans un ancien entrepôt portuaire, puis un détour par San Telmo pour flâner au marché d’antiquités. Mais le clou du voyage reste l’Antarctique : un survol en hélicoptère permet d’approcher les colonies de manchots Adélie. Afin de limiter l’impact environnemental, Four Seasons applique les protocoles détaillés dans le récent guide voyager responsable en Antarctique. Les passagers peuvent par ailleurs contribuer à un programme de suivi scientifique via un mini-laboratoire embarqué.
L’expérience se conclut au Serengeti, où l’on comprend pourquoi The Ritz-Carlton prépare une nouvelle réserve privée ; Four Seasons, lui, propose un survol en montgolfière à l’aube suivie d’un petit-déjeuner niché sous un acacia. Ceux qui veulent approfondir le phénomène migratoire se voient recommander l’article analysant le cycle de la grande migration, idéal pour mesurer la fragilité de l’écosystème.
Au final, 215 280 € achètent non seulement le déplacement, mais un condensé d’émotions orchestrées comme une symphonie, à l’image de la fabuleuse odyssée musicale de Jezainville où chaque note raconte un paysage. Ici, chaque escale joue sa partition au sein d’une œuvre globale.
Asia Unveiled : un kaléidoscope d’expériences, des ruelles d’Hoi An aux cimes du Bhoutan
Avec un tarif d’appel fixé à 148 438 €, Asia Unveiled cible les voyageurs désireux d’explorer l’Asie en profondeur sans renoncer au confort occidental. Le programme ouvre à Tokyo. Dès l’aéroport, l’escorte japonaise guide les hôtes vers un atelier sushi privé au marché de Tsukiji ; un maître itamae explique la découpe du thon bleu avant de laisser les convives saisir la lame. Dans le quartier d’Edo, l’après-midi se prolonge par une initiation au bonsaï à Shunkaen, sanctuaire vivant où le grand maître Saburo Kase supervise personnellement la séance.
Bali rompt avec la frénésie urbaine. À Ubud, un professeur de yoga propose un cours privé dans une salle ouverte sur la rizière, tandis qu’un chef local signe un déjeuner traditionnel cuit dans le bambou. Certains passagers préfèrent réserver une mise à jour connectivité : la lecture du guide eSIM Holafly leur a permis d’éviter les files d’attente pour une carte SIM balinaise. L’avion repart ensuite vers Angkor Wat ; Four Seasons privatise la galerie des bas-reliefs après la fermeture, un privilège rare même pour les habitués des circuits de luxe comme ceux d’Abercrombie & Kent.
À Hoi An, l’accent est mis sur l’artisanat : teinture à l’indigo, confection de lanternes et balade en Vespa à travers la campagne. L’étape suivante au Bhoutan offre un contraste radical. Le monastère de Paro organise une cérémonie privée, résonnant dans l’air pur de l’Himalaya. Ce moment spirituel se prolonge aux Maldives, où une île entière est réservée pour le groupe ; dîner pieds dans le sable, spectacle de danse bodu beru et séance de snorkeling au lever du jour. Les amoureux de bien-être disposent d’un spa flottant, clin d’œil à l’Oetker Collection qui expérimente déjà ce concept sur ses yachts.
La boucle asiatique s’achève à Bangkok. Les passagers déambulent dans le quartier créatif de Charoen Krung avant de rejoindre un rooftop au crépuscule. Certains prolongent l’aventure au Japon : la lecture de l’article sur les onsens et ryokans les a inspirés à séjourner dans une auberge traditionnelle du Kansai. De tels prolongements illustrent la flexibilité inscrite dans l’ADN de Four Seasons ; le concierge de voyage ajuste billets et transferts à la minute, un luxe que même des institutions comme Le Bristol Paris admirent.
International Intrigue : capitales créatives, îles isolées et grands espaces sauvages
Pensé comme un jeu d’équilibre, International Intrigue relie huit escales aux identités fortes. Le départ depuis Seattle symbolise l’innovation : visite privée du campus d’une start-up d’intelligence artificielle, goûter caféine dans un micro-torréfacteur, et soirée jazz dans le légendaire club de Capitol Hill. L’avion traverse ensuite le Pacifique jusqu’à Kyoto ; le sanctuaire Fushimi Inari ouvre ses torii pour une cérémonie de bénédiction, moment rare immortalisé par un photographe de presse.
À Hoi An, déjà croisée dans l’itinéraire asiatique, un focus nouveau apparaît : la cuisine végétalienne vietnamienne. L’étape suivante, les Maldives, introduit un souffle marin : croisière au coucher du soleil, dauphins joueurs et dîner sur le pont avant. L’avion reprend son envol vers la Tanzanie ; au Serengeti, un ranger présente les enjeux de la conservation des fauves, thème approfondi dans le reportage sur la migration annuelle. Pour bons marcheurs, un pré-brief hybride digital/terrain reprend les conseils du guide ascension du Kilimandjaro, utile à ceux qui envisagent de prolonger leur séjour.
Marrakech vient ensuite, véritable kaléidoscope sensoriel : Four Seasons privatise un riad du quartier de la Médina pour un atelier de tadelakt, suivi d’une exploration des contreforts de l’Atlas. Florence s’ouvre de manière exceptionnelle ; la cathédrale Santa Maria del Fiore abrite l’atelier historique où Michel-Ange réalisa le David – un privilège d’ordinaire réservé aux mécènes. Paris clôt le chapitre européen par une visite avant-ouverture de la Bourse de Commerce-Pinault, puis un dîner orchestré par un chef étoilé de Relais & Châteaux.
Affiché à 230 000 USD, l’itinéraire séduit un public varié : collectionneurs d’art contemporain, entrepreneurs de la tech, mais aussi parents souhaitant montrer le monde à leurs adolescents sans perdre des semaines en logistique. Four Seasons revendique un taux de rachat élevé : près de 50 % des passagers d’International Intrigue 2025 se sont déjà inscrits pour la session 2027. Ce bouche-à-oreille confirme la compétitivité du concept face à des croisières d’Seabourn ou de Expérience PONANT, très appréciées mais moins rapides pour enchaîner continents et hémisphères.
Timeless Encounters & la vie à bord : quand l’art de recevoir devient un art de voler
Considéré comme l’itinéraire signature, Timeless Encounters maintient une réputation solide : Londres, Prague, Sydney, Bora Bora, Dubaï, Chiang Mai, Taj Mahal et Kona s’enchaînent du 15 avril au 6 mai 2027. Le cœur de son succès réside dans l’alchimie entre patrimoine mondial et touches d’innovation. À Londres, le groupe commence par un dîner dans la rotonde du Royal Albert Hall éclairée aux chandelles ; à Sydney, les coulisses de l’Opéra révèlent un mur acoustique rarement présenté au public. Les voyageurs curieux approfondissent la ville grâce au reportage explorer Sydney autrement, véritable mine d’idées pour prolonger le séjour.
Le module aérien, un Airbus A321neo-LR, mérite à lui seul une revue détaillée. Le plancher rabaissé crée un sentiment d’espace inédit ; chaque siège se transforme en lit de deux mètres, pourvu d’un linge de lit en coton égyptien. Le chef exécutif embarqué élabore des menus inspirés de l’escale suivante : risotto d’asperges vertes avant Florence, sushi de thon rouge avant Tokyo. Ceux qui souhaitent rester connectés utilisent un réseau Wi-Fi illimité, régulièrement mis à jour selon les conseils de l’article eSIM Holafly. Un médecin spécialiste du sommeil accompagne le groupe ; ses ateliers de luminothérapie synchronisent le rythme circadien et complètent le kit d’oreillers aromathérapie remis à l’embarquement.
L’équipe propose également des démarches administratives simplifiées. Pour franchir sans stress les postes frontières du Golfe, le concierge oriente les passagers vers le guide visa GCC, précieux pour ceux qui désirent prolonger à Oman ou au Qatar. Le même service s’applique aux trains de nuit européens ; plusieurs hôtes profitent des informations de la carte 2025 des trains de nuit pour rallier Berlin après Prague.
Les comparaisons fleurissent entre voyageurs. Certains évoquent la caravane ferroviaire de Belmond, d’autres les bungalows sur pilotis de Bora Bora opérés par The Ritz-Carlton. Tous s’accordent toutefois : la cohérence Four Seasons – même literie, même signature olfactive, même sourire d’accueil – fait la différence. Quand un passager débarque au lagon polynésien, la même cheffe pâtissière qui avait servi un mille-feuille à Londres surgit pour offrir un sorbet mangue‐fruit de la passion. Ce fil rouge émotionnel scelle les souvenirs, à l’image d’un carnet de voyage dont chaque page serait trempée dans une encre différente mais reliée par une couverture unique.
Le concept pourrait-il évoluer ? Les équipes planchent déjà sur des modules hybrides avion-train-bateau ; un partenariat avec une future branche aéronautique d’Aman n’est pas exclu. La rumeur évoque également une route trans-antarctique combinant vols intérieurs et segments maritimes. D’ici là, l’édition 2027 affiche déjà une liste d’attente ; preuve que, dans un monde saturé d’offres premium, l’alchimie humaniste de Four Seasons continue d’exercer une attraction magnétique.





