Aventures et Défis : Le Voyage Épique d’une Famille Bretonne Autour du Globe pendant un An

découvrez l'incroyable périple d'une famille bretonne qui parcourt le monde pendant un an, affrontant aventures et défis uniques à chaque étape de leur voyage épique.

En bref

Chiffres clés : 16 pays explorés, 35 vols, plus de 40 000 km parcourus sur trois continents pour cette Famille Épopée originaire de Pluneret.

Moments forts : lever de soleil au Salar d’Uyuni, bivouac dans l’Outback, rencontre inattendue avec un chamane colombien et navigation côtière face aux baleines de Tonga.

Défi permanent : maintenir l’école à distance, gérer un budget quotidien de 96 € et rester unis malgré l’imprévu climatique ou sanitaire.

Impact durable : nouveau regard sur la consommation, envie de transmettre l’expérience via un service de travel planning et engagement pour un tourisme plus responsable.

Préparation d’une Odyssée Bretonne : budget, itinéraires et esprit d’équipe

Avant de devenir les GlobeTrotteurs Bretons qu’ils sont aujourd’hui, les cinq aventuriers ont passé près de dix-huit mois à peaufiner leur feuille de route. Tout a commencé autour d’une grande carte posée sur la table de la cuisine, les crayons de couleur remplaçant les couverts. Chaque trajet, de l’Arctique aux Épiques Horizons du Pacifique, a été soumis au vote familial : si la plus jeune rêvait de koalas, l’aînée militait pour un détour par le Japon afin de tester un ryokan traditionnel. Le père, lui, dressait la liste des vaccins, tandis que la mère compilait les devis d’assurance grâce à un comparatif indépendant.

Fixer le budget fut une gageure. Les Aventuriers Nomades se sont fixé un plafond réaliste : 35 000 €, incluant visas, transports, santé et une marge pour les imprévus. Pour économiser, ils ont loué leur maison de Bretagne en Sac à Dos – un clin d’œil devenu hashtag – et vendu un monospace devenu superflu. L’étape suivante fut la recherche d’un matériel connecté apte à fonctionner sans faille : e-SIM internationale décrite dans cette étude sur la carte e-SIM mondiale, tablettes reconditionnées et chargeurs solaires validés par un test grandeur nature les week-ends sur la presqu’île de Crozon.

Leur stratégie d’itinéraire repose sur la règle des saisons inversées. Partir en janvier signifiait l’été austral : l’Australie, la Nouvelle-Zélande puis la côte ouest américaine. Ensuite, cap sur l’Asie pour profiter de la mousson clémente avant de boucler la boucle par l’Amérique latine. À chaque segment, un objectif pédagogique était attaché : volcanologie au Guatemala, biodiversité marine en Polynésie ou histoire coloniale à Carthagène. Pour éviter la saturation, deux semaines de pause complète étaient planifiées tous les trois mois. Cette méthodologie, recommandée dans le guide Voyage famille : astuces autour du monde, a permis de préserver l’énergie collective.

Le volet administratif a, quant à lui, mobilisé des heures de lecture réglementaire. Il fallait jongler entre exemptions de visa thaïlandais, anticipation de l’ETIAS européen évoqué dans l’analyse « Changements 2026 pour les voyageurs » et évolution du passe sanitaire post-pandémie. Une série de tableurs croisés indiquait les délais, les coûts et les documents scannés ; un tableau de bord familial affichait le pourcentage d’avancement, motivant les enfants à participer.

L’entrainement physique n’a pas été négligé. Chaque semaine, le clan alignait dix kilomètres de randonnée sur le sentier des Douaniers, question d’habituer les plus jeunes aux futurs treks andins de 5 000 m d’altitude. Un spécialiste du slow-travel caribéen, rencontré via le site Slow travel Caraïbes, leur a appris à réduire le poids des sacs sous la barre symbolique des 12 kg.

En verrouillant logistique, santé et finances, la famille a surtout consolidé son esprit d’équipe. Un Tour du Monde en Famille, martelaient-ils, ne se résume pas à collectionner les tampons sur un passeport ; il s’agit de tisser une dynamique collective où chacun devient indispensable. La cohésion obtenue pendant ces longs mois de préparation allait s’avérer décisive face aux surprises de la route.

Du Léon à l’Australie : le grand saut des Voyageurs du Triskell

Lorsque le compteur de la voiture de location s’est arrêté devant l’aéroport de Rennes, la réalité a soudainement éclipsé la théorie. Deux valises en soute, trois sacs cabine et un carnet de bord cousu main : c’est ainsi que débute le Défi Autour du Monde. Douze heures plus tard, l’atterrissage à Perth a offert un contraste saisissant. Le rouge ocre du bush, l’odeur acidulée de l’eucalyptus et le chant lancinant des kookaburras ont accueilli les Voyageurs du Triskell.

Le choix de l’Australie n’est pas anodin. Le pays, réputé pour sa fiscalité attractive aux PVTistes, nécessitait néanmoins d’anticiper l’évolution des taxes d’entrée. Le père de famille s’est appuyé sur l’article « Fiscalité 2025 en Australie » afin d’éviter toute pénalité. Sur place, ils ont récupéré un camping-car de 1984, clin d’œil aux navigateurs qui larguent les amarres. L’engin, baptisé Breizh-Runner, a parcouru 5 200 km de la côte des Pinnacles aux gorges de Karijini.

Chaque matin, l’école itinérante débutait par la lecture d’un chapitre de l’épopée de Nellie Bly, dont les exploits sont relatés dans cet essai sur le tour du globe en 72 jours. La référence historique permettait d’illustrer la place des aventurières dans l’histoire du voyage. L’après-midi, place à la géologie pratique : identifier un stromatolite millénaire ou comprendre la formation d’Uluru. Les enfants touchaient du doigt un cours de sciences grandeur nature.

L’Outback a aussi confronté la troupe à sa première alerte sécurité. Un pneu crevé à 200 km de tout garage a obligé le clan à mettre en application les conseils lus dans « Gérer les dangers australiens ». Pendant que la roue de secours était montée, la mère surveillait la ligne d’horizon où un dingo solitaire rodait. En fin de journée, un ranger les invita à camper près de la station afin d’éviter un second incident.

Fin mars, cap sur la Nouvelle-Zélande. Les GlobeTrotteurs Bretons y ont découvert un terrain de jeu à la hauteur de leur soif d’aventure : fjords enveloppés de brume, glaciers couleur émeraude et vallées parcourues par des rivières laiteuses. Le trek du Mueller Hut a mis les mollets à rude épreuve, mais quelle récompense que ce panorama ! L’émerveillement se mêlait à une prise de conscience écologique : au sommet, de grands panneaux rappelaient la fonte accélérée des névés. Inspirée, la cadette a entamé un carnet de dessins dénonçant le réchauffement climatique.

Le second volet océanien les a menés vers Tonga pour réaliser un rêve : nager près des baleines à bosse, activité encadrée et respectueuse des cétacés détaillée dans le reportage « Observer les baleines en douceur ». L’expérience a consolidé leur engagement pour une aventure responsable. Ils ont juré de compenser l’empreinte carbone du vol grâce à un programme de reforestation en Bretagne intérieure.

Pli logistique : visas, douanes et imprévus

Si l’adrénaline de la découverte occupe l’avant-plan, le fond de scène recèle une mécanique administrative exigeante. À chaque frontière, le père tendait une pochette classée par couleur : bleu pour les carnets de vaccination, vert pour les assurances, rouge pour les visas. Les enfants, eux, comptaient en plusieurs langues pour passer le temps au guichet. Cette fluidité apparente s’avérait déterminante pour préserver l’enthousiasme collectif.

Asie vibrante et Amérique latine sauvage : immersion culturelle et défis quotidiens

Après l’Océanie, l’arrivée à Bangkok fut un choc sensoriel. Odeur de durian, embouteillages de tuk-tuks et pluie chaude de fin d’après-midi : l’Asie offrait son festival. La famille, forte de son expérience, a choisi le principe du slow travel : moins de kilomètres, davantage de rencontres. Ils ont séjourné chez l’habitant dans une rizière à Chiang Mai, troquant des cours d’anglais contre une initiation à la cuisine khao soi. Ce type d’échange, souligné dans l’article « Voyager en sécurité et partage », réduit les frais tout en maximisant la connexion humaine.

Cependant, le retour aux sac-à-dos après la douceur du camping-car a déstabilisé le groupe. Les deux aînés craignaient de perdre leur espace personnel. Pour dépasser l’inconfort, la mère instaura le rituel des “minutes gratitude” : chaque soir, chacun partageait un moment positif de la journée. Rapidement, les inquiétudes ont laissé place à la curiosité, ouvrant la voie à l’expédition vers les temples d’Angkor.

En avril, cap sur le Yucatán. Le Mexique a servi de sas entre la culture asiatique et les reliefs andins. Les globetrotteurs ont sillonné la Basse-Californie sur un itinéraire inspiré du carnet de bord « Road-trip Basse-Californie ». Coucher de soleil sur le Pacifique, tacos al pastor partagés avec un pêcheur et leçons improvisées sur les civilisations mayas faisaient oublier les longs trajets en bus.

La Colombie fut la révélation émotionnelle. Couleurs saturées de Carthagène, salsa improvisée dans une ruelle et solidarité des habitants malgré des conditions parfois précaires. Yann, le père, fut frappé de voir des familles parcourir 100 km en bus sur des routes défoncées sans jamais se plaindre. Cette résilience a marqué les enfants, conscients de leurs privilèges. L’étape suivante, la Bolivie, a poussé le dépassement de soi : un trek à 5 000 m dans le Sud Lipez sous –15 °C. Les chambres glaciales obligeaient à superposer vêtements thermiques, sacs de couchage et couettes, mais la vision du Salar d’Uyuni au lever du jour valait chaque frisson.

La santé, souvent parent pauvre du récit, mérite ici un zoom. À La Paz, Tiago a souffert d’un mal aigu des montagnes. L’oxygène en bouteille, un repos strict et des tisanes de coca ont été prescrits. La famille avait heureusement anticipé un volet médical solide, incluant une hotline pédiatrique 24/7. Cette préparation s’était bâtie sur la lecture attentive des questions incontournables d’un tour du monde.

En marge des grands sites, les GlobeTrotteurs Bretons ont multiplié les initiatives culturelles. À Cusco, les enfants ont participé à un atelier de tissage quechua ; en Argentine, ils ont observé un match de football de quartier, comprenant l’importance sociale du sport. Ces expériences, plus que les monuments, ont cimenté leur identité de Voyageurs du Triskell.

Gestion des risques et cybersécurité sur la route

Vols de téléphones, phishing Wi-Fi et escroqueries touristiques : autant de défis modernes pour un clan hyperconnecté. Le Cambodge leur a rappelé la fragilité des données lorsqu’un hotspot non sécurisé a tenté de siphonner leurs identifiants bancaires. Le père a réagi en installant un VPN recommandé par le dossier « Téléphones volés : sécuriser l’odyssée ». Cette vigilance a permis d’éviter toute perte financière, prouvant que la prudence numérique est aussi cruciale que la crème solaire.

Sur la route des grands espaces : camping-car et éducation nomade

Revenir dans un véhicule-maison aux États-Unis a marqué le tournant logistique du périple. De Los Angeles à Yellowstone, ce fut un ruban d’asphalte de 7 500 km, ponctué d’aires de repos offrant l’eau, l’électricité et parfois un feu de camp gratuit. Le camping-car, symbole de liberté, était aussi un laboratoire pédagogique. Les coffres servaient d’atelier de mathématiques : mesurer la consommation de carburant, convertir les gallons en litres et ajuster le budget essence. Les conversions de degrés Fahrenheit en Celsius transformaient le tableau de bord en salle de classe mobile.

Le curriculum officiel français était respecté via le CNED, mais enrichi de modules inspirés des rencontres. Un garde forestier de Sequoia National Park a improvisé un cours de biologie sur la symbiose des mycorhizes, tandis qu’un astronome amateur a initié la famille à la lecture du ciel désertique. Les enfants rédigeaient ensuite un podcast diffusé à leurs camarades en Bretagne, nourrissant un dialogue permanent entre la route et la classe traditionnelle.

Côté intendance, la mère s’appuyait sur les conseils détaillés dans « Conseils famille en camping-car ». Chaque re-stockage était optimisé : produits secs en vrac, gourdes filtrantes pour réduire le plastique, recettes à trois ingrédients pour économiser le gaz. L’entraide était la règle : celui qui préparait le dîner choisissait aussi la playlist du soir.

Sur un plan émotionnel, le huis clos roulant pouvait exacerber les tensions. Pour y remédier, un système de “quart d’heure solo” a été instauré : chaque membre disposait d’un moment quotidien seul avec la clé du sas extérieur, autorisé à lire, méditer ou simplement contempler l’horizon. Le simple fait de savoir qu’un espace mental existait désamorçait les conflits avant qu’ils n’éclatent.

La section la plus spectaculaire fut sans doute l’enchaînement Bryce Canyon – Monument Valley. Les enfants, fascinés par les hoodoos rouges, ont préparé un exposé virtuel sur l’érosion. Un grand-père resté à Vannes a pu suivre la présentation en visioconférence, prouvant que 9 000 km ne sont pas un obstacle à l’apprentissage partagé.

Maintenir la motivation scolaire

À mi-parcours, la lassitude pouvait guetter. Le secret : gamification. Des quizz hebdomadaires récompensés par le choix de la prochaine randonnée ou d’un dessert local. Cette approche, inspirée par l’étude « École et aventure autour du globe », a transformé l’effort académique en défi collectif.

Retour en Destination Breizh et transmission : quand le voyage inspire de nouveaux projets

Le 8 août, les GlobeTrotteurs Bretons ont remis les pieds sur le tarmac nantais. Le choc thermique – pluie fine et 18 °C – contrastait avec la chaleur de San José quittée la veille. Pourtant, un sentiment paradoxal mêlait nostalgie et excitation : celle d’écrire la suite. Le quotidien reprenait ses droits, mais le regard avait changé. Les supermarchés semblaient gigantesques, le tri des déchets devenait une évidence, et le temps paraissait accéléré.

La mère, galvanisée par les questions reçues sur Instagram, a lancé un service de travel planning. De l’itinéraire sur-mesure à la réservation d’un onsen confidentiel, la nouvelle activité s’appuie sur l’expertise acquise. Son site présente d’ailleurs un volet spécial consacré aux aventures familiales. Le père, de son côté, anime des conférences dans les collèges, expliquant l’impact d’une Odyssée Bretonne sur la cohésion parent-enfant.

Les enfants, eux, deviennent ambassadeurs de la planète. Luna a intégré un club d’éco-journalisme et prépare un article sur les glaciers menacés, sources croisées avec la ressource « Découverte des glaciers ». Tiago milite pour un budget participatif dédié aux mobilités douces dans sa commune, tandis que Noam apprend le breton pour ancrer localement ce qu’il a découvert globalement.

La ré-adaptation n’est pas exempte de doutes. L’espace clos d’une salle de classe paraît étroit après les canyons américains. Pour adoucir la transition, la famille conserve le rituel des minutes gratitude. Le dimanche, on ouvre l’album-photos numérique et l’on se rappelle qu’un périple ne s’arrête jamais : il infuse la vie quotidienne.

Les Aventuriers Nomades prévoient déjà un micro-voyage vers Kiribati et Tuvalu, inspirés par ce guide « Voyager léger dans le Pacifique ». Ils étudient les enjeux de montée des eaux, soucieux de prolonger leur engagement environnemental. Par ailleurs, un projet de livre illustré pour enfants, “Bretagne en Sac à Dos”, est en gestation : chaque chapitre associera une légende armoricaine à une aventure vécue à l’étranger.

En adoptant cette dynamique, la famille prouve qu’un Un Tour du Monde en Famille ne se termine pas au retour. Il devient un prisme à travers lequel relire le présent et façonner l’avenir. L’aire de jeu ne se limite plus à la classe ou au jardin communal : elle englobe la planète entière, tout en gardant le port d’attache breton comme boussole.

Ainsi se déploie la trajectoire de ces Voyageurs du Triskell : partis pour découvrir le monde, ils reviennent pour le raconter, désireux de transmettre une énergie positive à ceux qui rêvent, à leur tour, de larguer les amarres. Plus qu’un simple souvenir, leur aventure se mue en moteur de projets, catalyseur d’initiatives et invitation à rejoindre la prochaine étape d’une saga familiale décidément hors norme.

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